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 Une histoire de chat... ☆ Shion

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Ichinose Tomoya
Ichinose Tomoya
POINTS : 0
ÉLÉMENT : Foudre
SITUATION : Célibataire
unique

ANIMIAN CARD
BAGUETTE MAGIQUE : Bois de rose, 34,7cm, cheveu de banshee
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MessageSujet: Une histoire de chat... ☆ Shion   Une histoire de chat... ☆ Shion EmptyMer 19 Sep - 19:10

Tomoya & Shion
Nous n’étions qu’en septembre et pourtant, il neigeait déjà dehors. Cette île était étonnante, on ne voyait jamais ses côtes, et le temps faisait sans arrêt des caprices, comme si les saisons s’oubliaient. Mais j’aimais la neige et elle ne m’empêchait jamais de sortir, au contraire. D’ailleurs, j’allais sortir ! Aujourd’hui était le premier jour du week end - alias un samedi - et précisément le jour d’une sortie à Rozelam. Une occasion absolument immanquable de sortir de ce château construit comme une pochette surprise, avec des passages secrets et des armures partout (rutilantes, qui plus est).
La sortie débutait vers quatorze heures. Autrement, dans un quart d’heure, et il fallait que je mette les bouchées doubles, parce que je voulais partir vite, vite. À mon grand bonheur, on avait le droit d’abandonner l’uniforme de l’école pour adopter des vêtements moldus... Que je préférais largement.

Le dortoir était vide, à part moi. Mes camarades étaient déjà en bas certainement, et je ne m’en souciais pas. J’enfilais mes chaussures et ajustait mon manteau sur mes épaules. J’aimais beaucoup les vêtements sombres, qui faisaient ressortir ma peau blanche. Par amusement, on me disait que j’avais un teint de cadavre... S’ils savaient. Quel euphémisme !
Je glissais ma baguette magique dans la poche arrière de mon jean et m’apprêtait à préparer mon sac. J’ai enroulé mon écharpe et je l’ai fourré dedans en tapotant dessus. J’ai regardé à droite, à gauche... Je me suis brusquement mis accroupi, et j’ai cherché un peu sous le lit. J’en ai ressorti un coussin... Et sur ce coussin, dormait un petit chaton, blanc avec des taches grises et noires. Je lui ai caressé délicatement le crâne et l’ai déposé dans le sac, sur l’écharpe. Puis j’ai refermé. Il ne s’était pas réveillé ! C’était un sacré petit dormeur. Enfin bon, ma mission était loin d’être terminée. J’ai pris mon hérisson, en pleine inspection de mon tiroir, et je l’ai posé sur mon épaule. Je ne me séparais jamais de lui. Il y a un peu plus d’une semaine, je l’avais perdu... Enfin, on me l’avait volé. Un type des Windfire me l’avait rapporté mais je n’ai jamais pu lui faire avouer les nom des fautifs. À tous les coups, c’était des mecs de la même maison...

Quatorze heures moins cinq. Le temps pressait. J’ai claqué la porte du dortoir, dévalé les escaliers, traversé la salle commune et je suis sorti de la tour. J’ai emprunté l’ascenseur, pour éviter trop de secousses au petit chaton. Je l’ai recueilli il y a deux semaines, je l’ai trouvé dans enchevêtré dans un buisson, blessé, d’une maigreur effroyable. J’en prends soin du mieux que je peux, mais j’ai décidé qu’il fallait avoir l’avis d’un spécialiste. Un spécialiste qui se trouvait à Rozelam. Pour une fois que j’y allais pour autre chose que la confiserie et le cimetière !
Je suis sorti dans la cour, où les élèves partaient déjà en direction du village. Je fis en sorte d’être discret et neutre. Les professeurs en avaient déjà marre que je prenne autant soin de mon hérisson, mais si en plus ils apprenaient que j’avais un chat, ce serait la catastrophe. Et je pourrais lui dire adieu... Ce qui n’arriverait pas !

Une demi-heure plus, j’étais arrivé à destination. J’ai toqué à la porte du guérisseur animalier, un type que je connaissais bien, je venais le voir dès que j’avais des craintes pour Sushi (mon hérisson). Je lui montra le chaton, qui s’était réveillé. Il l’examina et lui massa le ventre. Il me fit comprendre de bien continuer à désinfecter ses plaies, et de lui donner à manger correctement. En soi rien de nouveau, mais j’étais rassuré. Lui s’amusait de voir que je pouvais être aussi inquiet avec mes animaux, alors que je passais mon temps à menacer les autres, avec ou sans mes armes.
Je sortis de chez lui, mes pas s’imprimant dans la neige. Sushi tremblait un petit peu, alors j’ai arrangé mon écharpe de sorte à ce qu’elle le recouvre un peu. Il a émit une sorte de cri, qui venant de sa part signifiait qu’il était satisfait. Mais... J’ai senti mon sac s’agiter contre ma jambe. J’ai à peine eu le temps de réagir que le chaton avait sauté du sac et galopait dans ma neige.

« Ah, c’est pas vrai ! Reviens ! »

Je me mis à lui courir après. Il se dirigeait derrière une rangée de maison, où il y avait un tas de buissons, de caisses et même de tonneaux. Je sautais de support en support (vive le cours de PPTD !) pour tenter de le rattraper. J’aboutis au final à côté de la confiserie, mais j’avais perdu sa trace. Oh non... Et je ne lui avais pas encore donné de nom, comment l’appeler ? En plus si je le faisais j’allais me faire remarquer. Subitement, je vis des petites pattes blanches qui trottinaient. Ah ! Le voilà ! Et il redisparut presque aussitôt, mais je m’empressais de courir dans le direction où il avait disparu. Où il était passé ? Je ne pouvais pas rentrer sans lui !

Je fis encore quelques mètres encore, et je vins jusque sur l’autre rue, où il y avait les bars, etc. Je retrouvais le chaton... Qui trottinait à toute allure. Il se dirigeait vers quelqu’un. Et il sauta presque sur la personne en question, ses pattes entourant sa jambe gauche. Je me précipitais, qu’est ce qu’il fabriquait ?! Le chaton poussait des miaulements de ravissement et tétait le pantalon. Il prenait... ce type... pour sa mère ? Et d’ailleurs, c’était qui, lui ?
Je le regardais avec des yeux plissés. C’est le mec qui lui avait ramené son hérisson ?

« Rends-moi mon chat. »

Drôle de façon de dire bonjour. Mais c'est vrai, quoi ! C'était mon chaton.

CODE TOXIC GLAM

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Ayanami Shion
Ayanami Shion
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BAGUETTE MAGIQUE : Bois de Tilleul Argénté, Larme de Phoenix, 21,8 cm.
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MessageSujet: Re: Une histoire de chat... ☆ Shion   Une histoire de chat... ☆ Shion EmptyJeu 20 Sep - 11:39

Une histoire de chat... ☆ Shion 5km0c8Une histoire de chat... ☆ Shion 891097THEJICON1
「Shion と Tomoya 」


Le soleil se lève. Il se lève toujours. Il est déjà levé même, il apparait juste au niveau du deuxième étage ses rayons commençant afin à atteindre la pièce déjà éclairé par la lumière du jour. Et normalement le chat va se coucher après une nuit de chasse. Il se couche quand le jour se lève, mais pas ici. Le soleil se lève et Il se lève aussi tout simplement. L'astre brille sur l'île. Un soleil d'hiver, un soleil blanc surtout, même si on n'est qu'en septembre et que la neige a envahi la verdure. Il ne le voit pas. Il ne voit rien de tout ça. Enroulé dans ses draps, sa prison de tissus brûlante, il ignore tout de l'heure qu'il peut actuellement être. Il ne dort pas. Il n'est pas éveillé non plus. Un demi-sommeil, un demi-rêve, un demi-tout. Il somnole et c'est encore pire. Détester serait le verbe adéquat. Errer entre deux états sans parvenir à se lover dans l'un ou l'autre est des plus désagréables. Etouffement. Aucune envie. Non il ne voulait pas se lever. Pas se lever quand tout allez bien autour de lui. Encore envie de paresser un peu. Il voulait cracher au visage d'un matin qui n'est qu'un mensonge. Il renaît chaque jour que Dieu fait, identique à celui qui l'a précédé et à celui qui lui succèdera et ne laisse pas présager quoi que ce soit pouvant différer de la veille. Peu importe la catastrophe qui vous guette, de doux rayons continueront de frapper inlassablement votre fenêtre, comme pour masquer l'horreur. Il fait beau, la pilule sera moins dur à avaler, vous verrez. Habile bien qu'hypocrite consolation. Il se leva pourtant, après avoir cligné plusieurs fois des yeux. Ah oui ... Il était à Anima, dans son dortoir, son esprit était ailleurs, comme toujours depuis quatre ans. Un ailleurs un peu douloureux, un ailleurs où il est encore et toujours seul. Stop. Ce n'était pas bien de ressasser le passé dès le matin. Se relevant de ce lit trop grand, il se glissa non sans regret hors des couvertures, passant une main dans ses cheveux. Emmêlé. Tirant une grimace, chose assez étrange de sa part, et sentiments qu'il n'exprimait qu'en privé, il s'observa machinalement dans le miroir sur pied qui trônait dans un coin du dortoir installé par ses soins. Ca lui permettait de voir toute la pièce sans un angle mort. Paranoïaque le chat.

Nouvelle grimace. Il avait la tête d'une personne ayant passé une nuit torride, ou d'un vampire en manque de sang. Charmant. Surtout qu'il n'avait en rien passé une nuit torride, sauf si les cauchemars pouvaient être considérés comme une amante acceptable, et il n'était pas encore devenu un vampire à son bon souvenir. Il grimace à nouveau avant de détourner le regard du miroir. Non ce n'était vraiment pas une bonne idée finalement. Il n'aurait pas du se lever, et à la vue du dortoir vide, ces camarades avaient du le comprendre aussi qu'il n'aurait pas du se lever. Un regard sur le réveil lui indiqua midi, et cette fois-ci à la place d'une grimace, il eut comme un soupir. Totalement déréglé intérieurement le jeune homme. Faisant son lit machinalement il chercha de quoi s'habiller avant de se diriger vers la salle d'eau. Peut-être que son élément arriverait à le calmer ? Avec peu d'espoir il tourna les robinets dédaignant l'idée de passer des temps immémoriaux sous la douche et se plaça en dessous. L'eau eut beau couler encore et encore, l'entourer comme un cocon protecteur et réconfortant il ne fut pas calmer pour autant. Ni lui, ni ses pensées. Il ne supportait pas de se lever avec ce tel mal être qui lui rongeait les sens. La journée allait être longue. Passant une chemise blanche par dessus un jean noir serré, et attrapant une veste noire, il sortit de sa chambre, chaussures au pied, baguette dans la poche. Vu la saison il avait abandonné l'idée de porter un kimono, surtout que c'était un jour de sortie, ce n'est pas comme s'il allait trainer dans sa salle commune avec un livre ou jouer avec son hermine partie on ne sait où. Dommage ça aurait été tentant. Très tentant même. Mais il lui fallait racheter un stock de parchemin sa très chère hermine ayant décidé de se servir des siens comme support pour se faire les griffes. C'était lui le chat, pas elle.

Le château était d'un ennui. Il ne savait pas s'il devait se déclarer asocial pour l'instant ou attendre encore un peu pour que ça s'aggrave. Ce n'était pas qu'il n'aimait pas les gens, il en avait peur, il en crevait de peur même. Et malgré tous ses efforts, malgré sa soi-disant guérison, et le fait que son tuteur ne l'aurait pas fait entrer ici s'il n'était pas capable de leur faire face, il avait peur. Peur de leur geste, de leur regard, peur d'eux. Mais il faisait avec, il gérait le tout avec calme et diplomatie, il mesurait tout dans son fort intérieur, prenait sur lui, mais il ne comptait plus le nombre de fois où il avait voulu fuir à toutes jambes après avoir poussé un cri peu distingué. Mais il se retenait et les gens venaient sous lui parler. Aussi bien que ça lui permettait de faire face à ces peurs, il était aussi obligé de prendre plus sur lui. Paradoxe à nouveau. Il devait bientôt être quatorze heures, et n'ayant vu personne dans les couloirs, il se doutait qu'il attendait tous pour aller au visage. Après y avoir réfléchi un moment, il se décida à aller aussi dans le hall, où il salua la plupart de ses ainés avant de se retrouver entouré de la plupart des filles de son année. La question était pourquoi lui ? Réponse numéro une il avait une manucure parfaite et décorée et savait tout faire avec ses mains, malgré ses ongles impressionnant. Deuxième réponse, il avait une adorable hermine qui leur faisait souvent les yeux doux en échange de deux trois caresses et gâteries, petit trois il était juste un aimant à problème et à filles ? Une drôle de question en soi, mais se la poser lui permettait de gérer avec son envie de bondir au plafond parce qu'une demoiselle lui tenait le bras. Il n'allait tout de même pas la repousser, quoi que c'était son bras donc ...

Une bonne demi-heure plus tard, il avait renoncé à refaire le portrait de la demoiselle à l'aide de ses griffes et c'était échappé pour aller jusqu'à la papeterie, encore une fois il n'avait rien dit face au monde, se demandant intérieurement s'il n'existait pas une personne sur Terre qui connaissait le terme d'espace vital et qui savait l'employer. Il voulait de l'air. Il détestait les endroits clos et le monde, ce n'était pas si compliquer à comprendre ? Ca ne l'aurait pas été s'il avait osé le dire aux autres, mais il se taisait, il avait déjà du faire face à certaines rumeurs sur son compte et sa famille durant sa première année, et ce n'était qu'en se taisant qu'elles s'étaient taries. Il n'avait pas envie que ça recommence, non merci bien. L'étiquette du prince des glaces lui allait très bien pour qu'on en rajoute une couche. Soupirant, tiens un nouveau signe de son manque de concentration et de stoïcisme, il rendit néanmoins son sourire à une fille de son année, annonçant la couleur en disant qu'il était fatigué. Rôle ou pas va savoir ... Une chose est sure, aujourd'hui il désirait être seul. Attrapant le paquet que lui tendait la vendeuse et le miniaturisant d'un coup de baguette il sortit de la boutique et s'éloigna un peu pour respirer. Il ne ferait pas ça tous les jours. Trop dangereux. Trop. Il n'en pouvait plus. S'appuyant un instant contre le mur, il ferma les yeux. Il fallait qu'il se calme, sinon ça serait la crise, la panique totale et assurée, et il ne voulait pas ça. Non surtout pas ça. Maître de ses émotions. Toujours, encore ...

« Rends-moi mon chat. » Uh ? Rouvrant les yeux péniblement il croisa le regard d'un autre élève sans doute celui qui avait parlé. Elève pas si inconnu que ça. Dans les mêmes cours que lui jusqu'au cours spécialisé dans la section des fantassins il avait le don pour se faire remarquer notamment avec son hérisson et son côté rebelle. Est-ce qu'il emmenait son hermine en cours lui ? Non, donc. D'ailleurs parlons-en de son hérisson. Il avait une tendance à se promener dans la mauvaise salle commune, et s'il n'était pas intervenu, on aurait eu de la bouillie à épines au repas. Charmant. Mais est-ce qu'il avait parlé de chat ? Haussant un sourcil, il baissa le regard, avant de tomber sur l'adorable boule de poil qui s'accrochait à sa jambe. S'accroupissant en douceur, il décrocha l'animal de sa jambe avant de lui gratter la tête de ses ongles longs, le faisant ronronner. Ce chat à cause de son côté félin avait du le prendre pour un membre de sa famille. Souriant affectueusement au chaton, il l'attrapa délicatement tout en le laissant jouer avec les bijoux qu'il avait collé sur ses ongles, très féminin le Shion, avant de s'approcher d'Ichinose et le chat toujours sur un de ses bras, replié contre lui pour servir de support à l'animal.

« Mignon. Comment s'appelle-t-il ? » Non Shion n'avait pas pris la peine de noter l'absence de bonjour ou le ton à la limite de l'impolitesse, le chat de Tomoya avait fait tout le travail pour l'excuser. Non vraiment mettez un chat et Shion dans la même pièce, et il devient complètement gaga. Navrant. Et mignon à la fois mais chut.

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