Nom de Famille Lim Prénom(s) Chi Sunk Âge 19 ans Date de naissance 23/02/1994 Origines Coréenne Ascendance né-moldu Race Humaine Elément Eau Année / Métier 4eme année Spécialisation Guérisseur Animal de compagnie Un furet nommé Kyu |
Béni soit le jour où Chi Sunk vint au monde… Du moins, c’est ce dont il est persuadé ! Oui oui, vous l’aurez compris, Chi Sunk est quelqu’un de très modeste, et qui ne s’aime pas du tout… Comment Chi Sunk est devenu LE Chi Sunk, ce sale gosse à la langue bien pendue qu’on préfère éviter à Anima, faute d’être à la hauteur de sa répartie ?
23 février 1994. Corée du Sud. Famille Lim. Pas de chance pour Yu Na, la mère de Chi Sunk mit au monde ce dernier dans d’atroces souffrances lors d’un voyage en Europe, dans une station de ski. En effet, Chi Sunk pointa le bout de son nez un mois avant son terme, et plaça ainsi ses parents dans une situation délicate et bien douloureuse. Yu Na dut se débrouiller sans l’aide médicale appropriée, coincée avec son mari dans un chalet alors que la neige bloquait tout retrait dans un hôpital le plus proche. Cela ne les empêcha de donner la vie au jeune homme sans le moindre problème et ce fut un beau bébé, bien portant malgré le fait qu’il soit prématuré, qui rejoignit la famille des Lim.
Les Lim sont une famille aux revenus modestes vivant dans la banlieue de Seoul. Lee Seong et Yu Na tenait une épicerie plutôt populaire auprès les gens de leur quartier. Ils ne gagnaient pas des milles et des milles, mais subvenaient à leur besoin. Et cela suffisait. Ainsi, Chi Sunk grandit dans une famille aimante et généreuse, qui regretta toujours amèrement de ne pas pouvoir donner à Chi Sunk un petit frère ou une petite sœur. Mais tout le monde ne peut pas avoir que des amis, et si les Lim étaient appréciés de la plupart des gens, cela ne les empêchait pas d’avoir des ennemis. Des concurrents du monde commercial, des personnes jalouses, d’anciens amis… La liste pouvait être longue. Et alors qu’il n’était encore qu’un enfant, Chi Sunk fut témoin d’une scène entre son père et un client dans la boutique familiale. Ce dernier fut tellement violent dans ses propos que le petit Sunk en fut profondément choqué. Et touché. Lee Seong aussi d’ailleurs. Chi Sunk s’en souvient encore comme si c’était hier. L’expression de son père alors que cet inconnu quittait l’épicerie. Ses yeux embués. Son air blessé. De quoi chambouler notre petit bonhomme. Par la suite, ses parents firent tout ce qui était en leur pouvoir pour ne plus qu’il participe à ce genre de scène, mais Chi Sunk n’était pas sourd, et il entendait bien les chuchotements de ses parents le soir quand ils pensaient qu’il était en train de dormir. Il avait conscience de leurs inquiétudes. Au point qu’il en devint lui même parano. C’est ainsi qu’à l’âge de 8 ans, le petit Lim faisait toujours en sorte d’être celui qui ouvrait la porte de leur maison, non sans avoir, au préalable, saisi une batte de baseball… juste au cas où. Un peu trop précoce, le jeune homme ! Il s’était déjà mis en tête de protéger sa famille comme il le pouvait.
De cet épisode, Chi Sunk hérita de son sens de la répartie. Il avait bien réalisé à quel point les mots pouvaient être blessants. Et s’il s’efforçait d’être doux, aimant, et sensible auprès des membres de sa famille, il ne mâchait pas ses mots avec tous les gens extérieurs. Franc, cassant, irrespectueux, tout le monde passait sous la verve de Chi Sunk : maîtresse d’école, camarades, potentielles petites copines. Au point qu’il devint très vite aux yeux des autres le sale gosse du quartier. Et pourtant, Chi Sunk n’avait pas un mauvais fond. Il pouvait être très généreux lorsqu’il le voulait… le problème était qu’il le voulait rarement. Très vite, il réalisa qu’on n’obtenait rien en étant honnête et gentil. Sans sombrer dans la délinquance, il ne s’empêcha toutefois pas de faire des petites blagues sans conséquence, mais bien agaçantes à ses camarades de classe. Son sens de l’humour laisse à désirer, et son rire est d’ailleurs parfois effrayant, voir diabolique. Malheureusement, on ne peut pas lui en vouloir très longtemps, car Chi Sunk conserve un visage et un physique qui laisse rarement indifférent. Il peut paraître « chou » et sexy à la fois (et cela depuis qu’il est adolescent). De même qu’on ne peut jamais lui tenir tête. N’essayez jamais d’avoir le dernier mot avec lui. Il vous rabattra le clapet en moins de deux. Il a un sens de la répartie sans pareil, au point que les gens ont finis par lui ficher la paix, juste pour ne pas avoir à subir ses remarques cassantes ou ses œillades noires. Enfin, les professeurs pouvaient difficilement s’en prendre à lui dans la mesure où il restait un très bon élève qui conservait de très bonnes notes alors qu’il semblait s’en foutre totalement. Et pourtant, les apparences sont trompeuses. Si tout semble lui être du, et être si facilespour lui, il faut savoir que Chi Sunk travaille beaucoup en cachette et en silence. Il ne veut pas donner du soucis à ses parents, aussi fait-il tout pour avoir des bonnes notes à l’école, puis au collège. Il veut qu’ils soient fiers de lui. Et cette résolution l’a plus d’une fois empêcher de faire de véritables bêtises ou de devenir une personne exécrable. Chi Sunk est un sale gosse malpoli, mais il n’a pas un mauvais fond… c’est ce que retiendront les professeurs du jeune homme.
A l’âge de 13 ans, Chi Sunk fit la connaissance de Min Hwan, un garçon à l’apparence aussi aimable qu’une porte de prison. Cela ne démonta pas pour autant le jeune homme, qui vit très vite en Min Hwan une personne qui lui ressemblait. Et il n’avait pas tord. Très vite, les deux garçons se lièrent d’amitié. Min Hwan a la franchise désarmante, et Chi Sunk à la répartie vexante. Un bon duo qui leur donnèrent une réputation indéniable. Vous vous doutez bien que ces deux garnements ne collectionnaient pas les amis, mais qu’importe. Ils pouvaient compter sur leur franche amitié, et c’était ce qui comptait le plus pour Chi Sunk. Quelqu’un en qui il pouvait avoir confiance. Une personne qui le comprenait. Une personne qui ne le jugeait pas.
C’est lors de sa dernière année au collège que la vie de Chi Sunk bascula totalement. Ce garnement à la vie toute tracée, vit toutes ces certitudes s’effondrer comme un château de carte lorsqu’il reçut un courrier de la part de l’Ecole Anima. Anima… une école pour sorciers. Des SORCIERS ?!! Inutile de vous décrire l’état de stupéfaction de Chi Sunk à ce moment là. De même que celle de ses parents. Il n’y crut tout simplement pas, lui qui était si rationnel. Cela devait être une mauvaise blague faite par un camarade vexé. Mais non… A bien y réfléchir, ce courrier pouvait expliquer beaucoup de choses étranges qui avaient pu se passer durant l’enfance du jeune homme. Yu Na et Lee Seong, moldus tous les deux, n’avaient aucune connaissance de ce monde dans lequel Chi Sunk allait rentrer. Mais en bons parents compréhensifs qu’ils étaient (si naïfs et si différents de leur fils !), ils firent rapidement des recherches et réalisèrent très vite qu’il ne s’agissait pas d’une arnaque. Non ! Le monde de la magie existait bel et bien et en creusant un peu, ils purent découvrir de lointains ancêtres sorciers.
La découverte de ce monde chamboula Chi Sunk plus qu’il ne le voulut, mais il conserva le même masque indifférent qu’il arborait habituellement. Et le lendemain, il retournait au collège comme si de rien était. Il n’en parla même pas à Min Hwan, de peur que ce dernier ne se moque de lui. Et arrivé à la fin de l’année scolaire, voilà qu’il quittait son domicile pour se rendre sur cette île paumée au fin fond d’on ne sait où. Sans avoir eu le temps d’en parler à son meilleur ami, et sans en avoir vraiment le choix, le jeune homme fut envoyé par ses parents à Anima. Il eut la surprise - l’agréable surprise ! - d’y retrouver Min Hwan… Le monde était vraiment petit… et le hasard faisait bien les choses. Tout d’abord intimidé et, il fallait bien l’avoué, effrayé par l’inconnu, Chi Sunk retrouva son arrogance et sa confiance en soit grâce à la présence de son ami.
Depuis, il suit une scolarité pour le moins normale à Anima. Il est plutôt connu de l’ensemble de ses camarades. On sait qu’il ne faut pas lui chercher des noises, sous peine de se manger une claque verbale des plus cuisantes. Cela ne l’empêche pas d’avoir du succès auprès des filles, et d’être apprécié par quelques uns de ses professeurs. Si l’on occulte le fait qu’il ne respecte aucun de ses aînés, qu’il dit tout ce qui lui passe par la tête, et qu’il est d’un « je m’en foutisme » effrayant… Chi Sunk est un élève des plus adorables !
|